DÉCOUVRIR SABOREDO

Une plaisante sortie en Vall de Ruda, dans le secteur de SABOREDO.
Au départ du Parking, aller et retour en 6h tout compris  (pauses casse croûte, bière au refuge, photos, contemplation...) Dénivellé 400m environ

Ce vendredi 2 septembre, mon voisin et ami Jean m'avait proposé de me faire découvrir un aperçu du Parc d'Ayguestortes, dans sa zone dite périphérique, en Vall d'Aran, plus précisément le secteur de Saboredo. Nous voilà donc partis de bon matin vers le col de la Bonaïgua que nous quittons juste après Baqueira pour une très longue piste, parfois un peu cahoteuse, qui s'enfonce dans la Vall de Ruda. 
Arrivés au parking improvisé, en route à 9h15  pour les cimes et les lacs : une très belle sortie qui complète d'idéale façon nos escapades en montagnes luchonnaises, au pied des 3000m.


Nous montons dans une atmosphère un peu "frisquette", pendant que le soleil se lève sur les pistes de ski de Baqueira tout au fond...


Nous marchons entre pins à crochets, sorbiers et ces belles fleurs roses et élancées, des épilobes en épi...


Rose c'est sûr, une couleur qui nous accompagnera jusque sur les rochers...


Nous rejoignons le soleil et les dalles roses du Pigader je crois( ou eth Tuc Gran de Sendrosa.?).


Les dalles, bien sûr, très roses du sommet....


Ici, les robustes pins à crochets se contentent de peu : juste un interstice dans cet énorme bloc de rocher !!!


Une montée superbe dans la lumière dans cet univers mi-minéral, mi-végétal...


Et si l'on se retourne, c'est aussi très beau...


Quelques monolithes roses, sur les flans du Pigader, et ces pins qui résistent et s'accrochent partout où c'est possible !!!


En voilà une preuve, dans ce rapproché au zoom.


Nous arrivons sur des paliers, où l'eau est souvent omniprésente et forme des méandres et des canaux, dans de hautes herbes...


On rencontre aussi quelques statues naturelles de bois mort qui semblent danser en bord de sentier...


Nous nous sommes pas mal élevés et un petit coup d'oeil en arrière sur un chemin bien tracé et jalonné de "cairns". 
Ici un marquage qui nous est familier : rouge et blanc du GR.
Le GR 211.4 pour être précis....



Sur cette zone humide, des vaches et leurs veaux pâturent paisiblement...


Nous arrivons au refuge de Saboredo (2 310m) et l'on peut tout de suite admirer son extension astucieuse et futuriste en Bac Acier...


Jean, en spécialiste et connaisseur, admire et apprécie la terrasse couverte panoramique...


Tout à côté, le coin des sanitaires et "commodités", avec panneaux solaires et parabole...


Une signalétique un tantinet déroutante : un peu style texan...
Certainement vers le coll San Rosa (Sandrosa ou Coth deth Tuc Gran de Sandrosa)....


Nous descendons vers l'Estany del Mig (2350m)...


Très beau lac assez étendu...


Nous poursuivons notre ascension vers l'Estanh de Naut.
Une eau d'une pureté et d'une transparence remarquable...


L'eau, source de vie pour ces mousses qui jalonnent le ruisseau du déversoir...


Une vision de la succession de lacs et de "laquettes" splendides...


Un petit surplomb au dessus du lac. 
Nous devons aller derrière ce promontoire pour un nouveau lac...

Transparence, quand tu nous tiens !!!
Pourquoi faut-il parfois monter aussi haut pour l'atteindre ou simplement l'admirer ???


Un petit effort et on atteint le but : l'Estanh Major de Saboredo, sous les aiguilles de Saboredo et d'els Puis de Gerber....


Un petit rapproché avec le Pic de la Ratera (2862m), pas très loin à notre droite...


Aujourd'hui, tant pis, c'est pas dans mes habitudes mais je m'offre une "pose", dans cet environnement grandiose...
Merci Jean, pour la photo, mais surtout pour la balade..


Un coussinet de bruyère de très belle couleur...


Le même coussin, avec le lac en contrebas...


On parcourt du regard, l'étendue d'eau de l'Estanh Major de Saboredo, dans son écrin très minéral..


On amorce la descente, Jean ouvre la marche....


Nous longeons le lac, avec parfois quelques passages aériens en surplomb de l'eau, qui s'anime au gré des souffles du vent...


Ici, la brise se fait légèrement plus insistante...
Et la surface de l'eau se pare de mille éclats d'argent...


L'heure du retour a sonné après un petit casse croûte léger : on s'engage dans une descente un peu délicate avec une traversée parfois malaisée d'un gros pierrier sous le déversoir...
Retour en boucle vers le refuge de Saboredo, et son sympathique gardien Julian...


"Le petit pont de bois
Qui ne tenait plus guère
Que par un grand mystère
Et deux piquets tout droits....

Vous connaissez tous la chanson.?...



Un dernier raidillon pour accéder au refuge....


Et on emprunte enfin le sentier du retour, qui traverse de fins ruisseaux toujours bien fleuris en berges...


Une descente où nos genoux usés souffrent quelque peu et nous imposent l'usage des bâtons de marche...


Tout en bas, visiblement, cette belle vache rumine...peut-être sa vengeance contre celle qui lui a brisé sa moitié de corne droite ?


Celle là veille sur son joli veau et ne daigne même pas nous accorder un regard compatissant...


Après avoir récupéré... notre voiture, une halte très salutaire à Artiès, où nous nous sommes "retapés" avec "tapas", "pinchos" y "cañas, fort bien venues et aussitôt englouties..
Face à nous,sur la placette, la "Vache" emblématique d'Artiès et deux élégantes Harley-Davidson rutilantes...
Une très belle fin de sortie en Montagne, avec un grand M...
A la prochaine...





















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