lundi 31 décembre 2018

MILLOURTÈRE - MAIL DE CRIC , la Der des Ders pour 2018...

MILLOURTÈRE - MAIL DE CRIC , la Der des Ders pour 2018..

Un ultime partage d'une sortie d'hier, 30/12/2018, sur les crêtes frontières entre Val d'Aran et Pays de Luchon. Un beau temps inouï, surtout au soleil car le froid du matin et des versants Nord était particulièrement piquant. 
Mais que demander de plus à un 30 Décembre si ce n'est que la neige tombe au plus vite...

 Depuis la route en montant au plateau d'Herran, quelques trouées pour les 3000m autour du Maupas..


 Crabioules, Lézat , Quayrat grand et petit...


 Les deux Quayrat...


 Crabioules et Lézat...


 Arrivé à la cabane de Courrau Vieil, il faut bien se couvrir : -8°...


 La montée réchauffe la "bête"....face aux crêtes de la Montagne d'Artigue...


 Un panoramique des contreforts de la vallée de la Pique jusqu'au Plan de Montmajou...


 J'ai laissé les cabanes de Hours et je me dirige plein Nord...


 Un autre panoramique avec Luchon qui est tout en bas...


 Un plan plus rapproché avec en face la vallée du Haut Larboust...


 J'arrive à la cabane de Millourtère : il fait toujours aussi froid mais je me suis bien réchauffé...



 En face, le Poujastou derrière Coume longue et Saublanque...


 Je quitte la cabane qui a un point de vue imprenable à plus de 180°...


 La neige dure commence à être plus présente sur le sentier...
 Et après la traversée des sapins du bois de Cigalère, derrière le flou des frondaisons m'apparait le Montlude, un des seigneurs du Val d'Aran..


 A la sortie du bois un croissant, même petit, ne se refuse pas...


 J'attaque la montée dans la pente enneigée....mais le soleil est au bout de l'effort...


 Et en plus du soleil : les cabanes du Còth de Baretja au milieu , Pique, Mine et Sauvegarde au second, Aneto et Maladetta en arrière plan...


 A ma gauche la première borne frontière 381 au dessus dera Ravèra...


 Un détail de l'impressionnant Montlude...


 Avec lequel on peut prendre un peu de recul...


Une belle vue sur le Val d'Aran, à droite les Clòts de Gelès entre Montcorbison et les Letassi, et le sommet du Montardo qui domine la situation...

 Je remonte vers la crête et il faudra grimper jusqu'à la borne à droite...


 Ça y est, j'y suis...


 On peut s'offrir un nouvel Aneto...


Sur l'autre versant la cabane de Millourtère à mes pieds, et Luchon tout en bas...


Comme j'ai pris mon pied, (dans tous les sens du terme) je peux m'offrir une photo bien méritée à côté de la montagne de Uishèra et du Montlude...


Le Val d'Aran avec la cabane de Samorèra à mes pieds et à gauche les villages d'Arres de Sus et de Jos...


Je descends sous la borne 376 du Soum de la Laque..


Un nouveau coup d'œil panoramique sur l'autre versant...


Un gros coup de zoom au loin pour capter et l'Arbizon et le pic du Midi de Bigorre..


Je cherche un coin pour casser la croûte : ces pierres plates feront l'affaire..


Le repas sera frugal : veille de réveillon oblige.
Au menu salade parisienne à la moutarde, fromage de brebis, pomme, pain le tout arrosé de thé noir...
Je vais maigrir, c'est sûr !!


Un bruit de moteur c'est un avion de l'aéro-club de Luchon qui tracte un planeur...


Du côté du mail de Cric, prudence est de mise vu l'état du sol : mi gel, mi boue...


Je reprends ma descente et depuis cet aplomb sur Burbe, la Forcanada au loin ; à gauche les pics d'Aubas et d'Arrès..


Mais ce n'était pas n'importe quel planeur puisqu'il est motorisé je crois....


Arrivé aux abreuvoirs ce jeune veau se dore au soleil en ruminant placidement...


Cette dernière sensation de quiétude avec ces quelques veaux et vaches qui digèrent face au Céciré qui attend patiemment la neige fraîche...


Voilà c'est fini pour 2018 !

J'en profite pour vous souhaiter mes chers amis une excellente année 2019 pour vous-mêmes et pour ceux qui vous sont chers.
Et que nous puissions encore partager les plaisirs que notre si belle montagne Pyrénéenne nous offre si généreusement.
Excellente soirée à tous.

mardi 11 décembre 2018

LES FRÈRES SISTERS



LES FRÈRES SISTERS de Jacques Audiard
avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly,  Riz Ahmed, Jake Gylenhaal...
(Lion d'argent de la mise en scène à Venise)


Un régal de western, dans la lignée de ceux que les années 70 nous ont donnés et largement à la hauteur d'un Django Unchained de Tarantino : deux frères tueurs à gages sont payés pour supprimer un chimiste après lui avoir volé une formule magique (mais très dangereuse) pour trouver de l'or dans les rivières.

C'est alors une magnifique odyssée dans l'ouest américain, dans de formidables paysages et un lot de scènes violentes à souhait et qui font souvent frémir.
Mais nous sommes aussi peu à peu liés à des personnages d'une brutalité sans bornes certes mais paradoxalement très attachants, dans une aventure aux accents picaresques indéniables, traitée avec un humour parfois dévastateur qui nous pousse malgré nous à une certaine empathie.
Le film est profondément américain, dans son rythme, sa musique, ses paysages, mais c'est un produit Jacques Audiard présent dans ses thèmes de prédilection : les pères, les fils, le parricide,  la fraternité ...

Une vision assez fataliste de l'évolution de la société, où l'utopique projet d'une société de partage de type phalanstère de Fourier est détruit par le déferlement de violence et l'appât du gain...

Bref je me suis vraiment régalé à voir ce très bon film en version originale qui donne cette touche de complétude américaine de la part d'un réalisateur dont la France peut s'enorgueillir.





ALEX, MON FRÈRE, MON HÉROS

AVEC TOUTES MES SYMPATHIES
Olivia de Lamberterie
Stock



Olivia de Lamberterie, dont  j'apprécie particulièrement les chroniques littéraires à Télématin, nous livre un remarquable témoignage d'amour pour Alexandre, un frère tant chéri, trop tôt disparu après s'être donné la mort en octobre 2015 à Montréal où il avait choisi d'aller vivre avec sa famille.
En nous faisant participer à leur parcours redoutable et partagé, cernés par la menace permanente du suicide et des multiples hospitalisations en secteur psychiatrique, Olivia nous entraîne dans sa quête éperdue de résilience et de compréhension de l'inacceptable mais si prévisible issue.
Mais loin d'être une chronique pleurnicharde, triste et chagrine, nous sommes pris à témoins d'une vie débordante, brillante, joyeuse et conviviale où Olivia érige peu à peu un rempart contre les larmes, le légitime chagrin et le désespoir, d'autant plus haut que sa complicité avec Alexandre était absolue, presque fusionnelle.
Cela nous vaut un essai émouvant, plein de fulgurances joyeuses, intrépides et profondes, d'humour autant que de colère. 
Il est difficile de ne pas s'identifier et de ne pas s'associer à cette démarche, brillamment écrite, d'une résilience  réussie et finalement "heureuse".
"Tu ne nous as pas abandonnés. Tu t'es arrangé pour laisser une empreinte si forte dans nos existences qu'elle nous a empêchés de sombrer et qu'elle a fini par nous transcender. Ton existence est indélébile. Tu n'as pas fini de respirer en nous. Ta mort nous a rendus vivants".
Transformer la mort en bonne raison d'un désir de vivre, témoignage de résistance et de fidélité à ce frère qui lui avait ordonné un jour : "Écris ton livre".

Voilà ce qui a valu à Olivia de Lamberterie le Prix Renaudot - Essai 2018, et c'est vraiment justice pour elle, son style et son talent, et aussi pour Alexandre qui vit en elle.

lundi 19 novembre 2018

DE LA GENÈSE D'UN ROMAN A SUCCES....

LA VERITE SUR L'AFFAIRE HARRY QUEBERT
Joël Dicker
Editions de Fallois-L'Âge d'Homme 






Grand Prix du Roman de l'Académie française 2012Prix Goncourt des lycéens 2012.

J'avoue avoir eu un peu de mal avec ce livre, primé certes mais que j'ai trouvé un peu trop long a s'animer et dont seule la fin a trouvé et imprimé un rythme qui me convienne un peu plus.
Les allers-retours récurrents entre 2008 et l'année 1975 restent un des points clés de l'intrigue et ce qui fait son intérêt, mais sont un peu trop utilisés à mon sens.

Sous sa forme de thriller à l'américaine, ce roman délivre toutefois un éclairage instructif sur la société américaine, sur la littérature, sur la réussite et le talent, sur le fonctionnement de la justice et sur celui des médias.

La version Télévisée sous forme de série, que l'on doit à Jean-Jacques Annaud et  qui est actuellement projetée sur TF1, ne m'enthousiasme guère plus.




samedi 6 octobre 2018

MACBETH

MACBETH
Jo NESBØ
GALLIMARD Série Noire



Transposer le Macbeth de William Shakespeare dans une version moderne et malgré tout fidèle à la la trame de l'œuvre du tragédien est bien loin d'une simple affaire de plagiat.

Jo NESBØ signe là un thriller aussi brillant que noir, cheminant habilement et en permanence sur le fil tendu entre le bien et le mal, au gré des conflits de pouvoir, des alliances, des trahisons, des meurtres violents, de l'amour et de la folie.

Il resitue l'intrigue dans une ville d'Ecosse, balayée en permanence par la pluie et gangrenée par le chômage, la drogue, la pollution, la corruption des politiciens et des policiers et les luttes des gangs et des casinos.

On retrouve tous les protagonistes du Macbeth originel, ainsi que la trame des relations qu'ils nouent et dénouent tout au long de cet écrit fleuve de près de 650 pages.

J'ai été véritablement conquis par ce roman noir, enfiévré, plein de rebondissements et  dont l'intrigue m'a passionné du début à la fin, par son rythme soutenu et la complexité de ses personnages, qui sous la plume de l'auteur prennent une consistance nouvelle sans trahir complètement la référence shakespearienne.

Une lecture que je recommande vivement et qui démontre que la pièce de William Shakespeare a un caractère universel et intemporel, puisque son propos traverse les siècles sans prendre véritablement une ride. 

"Demain, et demain, et demain ! C’est ainsi que, à petits pas, nous nous glissons de jour en jour jusqu’à la dernière syllabe du temps inscrit sur le livre de notre destinée." W. Shakespeare

L'EMPRISE DES SENS



L'EMPRISE DES SENS
Sacha Erbel
Editions Liseuse-Clarabis



Un thriller haletant et bien mené pour les amoureux du genre.
Sacha Erbel, présente au salon du Livre à Luchon, dirige de main de maître les aventures de Talia, qui en pleine désillusion amoureuse pense trouver oubli et apaisement à La Nouvelle-Orléans, où elle part en vacances.
Mais dès son arrivée, crimes rituels, rites vaudous et meurtres en série s'enchaînent sans faiblir jusqu'au dénouement final et font de ce roman une lecture assez passionnante et documentée sur ce pays cajun, ses rites et ses esprits tourmentés.
Surprises et rebondissements sont savamment orchestrés et en font une lecture à ne pas négliger pour les amateurs de sensations fortes.

M.A.D., My Absolute Darling ou une difficile Mise A Distance


MY ABSOLUTE DARLING
Gabriel TALLENT
éd. Gallmeister-Americana


Un roman oppressant et dérangeant, dans un univers sauvage et une nature omniprésente entre océan Pacifique et forêts profondes. 

Un repli du monde ordinaire et une vie dans un univers de huis-clos entre un père version mi écolo antisocial, mi psychopathe bardé d'armes et capable d'une grande violence confinant au sadisme, et Turtle, 14 ans, sa fille élevée comme une sauvageonne entre sévices, domination et tortures et abus sexuels.

Ce récit nous perd parfois dans des détails et des descriptions interminables de la nature, ce qui contribue à l'oppression qui se dégage du dur combat souvent antagonique et zigzaguant de cette enfant pour se défaire de l'emprise et de l'amour de ce père abusif pour lequel elle éprouve paradoxalement elle aussi un sentiment absolu et exclusif.

Cette sauvageonne, maintenue physiquement et psychologiquement en dépendance, aguerrie, dure au mal et aux sévices, va laborieusement et malgré ses contradictions et ses ambiguïtés trouver le chemin d'une certaine liberté chèrement acquise au bout d'un affrontement mortel, destructeur et dévastateur pour nombre de ceux qui auront approché de trop près cette aventure, entre road-movie pédestre et thriller percutant.

Un roman choc et dérangeant.


...HYENE DE VIE !!!

LA VRAIE VIE
Adeline Dieudonné
L'Iconoclaste - Roman. Paris




Un roman à l'inouïe violence faite à la candeur enfantine, servi par un style direct et percutant par sa concision et ses images de référence, à la fois drôles, touchantes voire pathétiques.

Le récit d'un angoissant rite de passage d'une enfance et d'une adolescence en milieu hostile et maltraitant vers un autre monde, salvateur d'un désir de vivre et de survivre face à la violence et à la brutalité extrême de l'enfer familial.

En prise avec l'actualité, ce roman éclaire bien sûr les mécanismes des violences faites aux femmes et aux enfants, et sur l'extraordinaire difficulté des victimes de sortir de l'emprise psychologique du tortionnaire, qui en l'occurrence déploie des trésors d'imagination et de perversité pour faire régner une terreur sans partage, en toute impunité.

Comment ainsi pour la narratrice se construire avec des références parentales aussi terrorisantes pour l'un et aussi insignifiantes et transparentes pour l'autre, alors que l'on est une adolescente surdouée, protectrice de son petit frère, et dotée d'une sensibilité et d'une sensualité bientôt débordante ?

Heureusement, des rencontres multiples avec des êtres de grande qualité humaine lui servent de bouées pour ne pas sombrer et faire face malgré tout avec une détermination stupéfiante.

Un récit qui n'est pas sans analogie avec celui de "My Absolute Darling", où là encore la violence paternelle doublée d'une liaison incestueuse sécrètent insidieusement et paradoxalement une forme d'acceptation de la relation de domination, voire d'amour exclusif et "revendiqué".

Ce livre a été primé du Roman FNAC 2018. 
A lire sans hésitation.



mardi 4 septembre 2018

SUR LES HAUTEURS DE CANEJAN


CANEJAN : TUC DE PAN et CAP DE CANARILHES

Je projetais depuis longtemps cette balade sur les hauteurs de Canejan, ce joli petit village à l’entrée du Val d’Aran, qui sert de porte d’accès au magnifique et sauvage Val de Toran.

J’ai donc gravi, mardi dernier, les dures pentes qui m’ont conduit sur la crête frontière au Tuc de Pan et au Cap de Canarilhes, de très jolis balcons-belvédères peu fréquentés mais aux points de vue exceptionnels.



Dans la fraîcheur du petit matin, en arrivant au village, un coup d'œil au village de Lès, tout en bas et sur la chaîne du Luchonnais qui s'ensoleille...



Un petit zoom sur nos 3000m encore enneigés : ici le Boum et le Maupas..



Je quitte le village et ses pointes du clocher de l'église et de la belle Casa Consistorial...

Une jolie Mauve pour prendre le sentier ...



Qui passe devant une jolie demeure, mais très rapidement démontre que la montée sera longuement du style "kilomètre vertical", bordée de rampes en cordes. Je comprends mieux la première partie de l'adage que me répétait en riant ma Grand mère : "Canejan, mucha cuesta et poco pan !"



Une charmante et utile attention que ce gobelet accroché à l'abreuvoir, où coule une eau réparatrice...



J'arrive à Eth To, je crois et cette grange à la devanture pittoresque...



Ce chat, impassible, prend le soleil qui commence à arriver ...



Quelques granges encore debout et des ruines de murs en pierres sèches....



Ce panoramique permet de mieux apprécier le décor..



Avant de reprendre la route ce zoom sur la Maladetta, la crête des Portillons et les pics del Médio et de Corones, où de premiers nuages viennent s'accrocher...


Heureusement que quelques jolies fleurs me donnent le prétexte de m'arrêter pour souffler un peu...



Une jolie traversée de fougères et de genêts bordée de dalles de pierre plantées en terre !



Arrivée à Hont Hereda (fontaine froide) où différents niveaux d'abreuvoirs communiquent , le premier est en bois.



Un très beau point de vue sur le Montlude...



Je prends mon temps pour récupérer à la fraîcheur...



Un petit regard vers le bas en repartant où on aperçoit le village de Canéjan, lieu de départ..



Beaucoup de papillons, dont ce beau Souci (colias crocea)...



J'arrive à cette cabane du Cap des Malhs, et je constate donc que je me suis trompé de piste : Il me faut rebrousser chemin jusqu'à la fontaine..



Un détail de la fermeture , simple mais certainement robuste....



En retournant sur mes pas, un zoom sur la montagne en face et sur le village natal de ma mère, Bausen..



Un délicat œillet des montagnes...


De retour à la fontaine, je monte verticalement dans une hêtraie en l'absence de signalétique et de chemin tracé...un grandiose spectacle de bois morts, source inépuisable d'imagination..



La montée là aussi est rude et il faut que l'esprit divague un peu : la végétation l'y aide beaucoup..



J'arrive enfin en crête, au Plan de Losàrs, et à ma gauche les versants français...



Un peu plus loin et face à moi le Tuc de Pan..



De beaux coussins de bruyères au milieu des rochers et des genêts...



Je contourne à flanc le Tuc de Pan, où je repasserai au retour..
En face la montagne de Bacanère-Burat. 
En bas on devine Bausen..



Dans mon dos, à gauche Pic Saillant et Pic du Gar.
A droite, quelques pistes du Mourtis.



Devant moi, une borne frontière et le Cap de Canarilhes....

A mes pieds une sauterelle à sabre (dectique verrucivore), plutôt balèze...



Le cap est atteint et m'ouvre la vision sur les crêtes du Crabère , du Maubermé et du tuc d'Ermer...


Un panoramique s'impose devant un spectacle d'une telle splendeur...



A droite les à-pics sont assez impressionnants, et surplombent le Val de Toran , les gorges d'Ermer et celles de Bedrera. A leur jonction le refuge de la Honeria que l'on devine...



La même perspective d'un peu plus loin sur la crête..



Un détail des crêtes du Crabère et du majestueux Maubermé au loin...



Les couleurs de l'automne commencent à s'annoncer...



Comme cela s'annonçait, les nuages commencent à s'amonceler autour des plus hauts sommets...



Un salut au Montlude...



Je vais amorcer le retour et la descente...



Le principe de Lavoisier que l'on peut résumer ainsi : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.".
Le formidable travail de recyclage de ces dizaines de bousiers, indispensables éboueurs de l'estive !



Cairn sommital du Tuc de Pan, orné de deux os en sautoir et d'une mâchoire inférieure d'un veau probablement. 



La perspective est malgré tout vraiment belle...



La vallée de la Garonne et les pic Saillant et du Gar en sentinelles...



Descente directe du tuc de Pan pour rejoindre la forêt au bout à gauche...



Au passage une belle coulemelle noyée dans un gispet dru et fourni...



Après une nouvelle fausse piste à la fontaine, où je me suis perdu dans les fougères et les genêts, je réussis à retrouver la cabane du Cap des Malhs, où des guetteurs sont en place dans la meurtrière....



Celui-ci me jette un regard suspicieux....



Les nuages se profilent aussi derrière moi...



Mon ami le lézard va faire son rapport au reste de la troupe, que j'ai trouvée particulièrement nombreuse dans ce secteur, bien connu dit-on pour ses "sarnailles".



J'entame une longue descente dans les fougères, les genêts et les pierriers de Campespin sur le camin dera Guarèra...



De ce côté aussi des abris en pierres sèches, type orrys..



Et de nouvelles ruines de granges foraines ou de murs de soutènement de sentiers..



Toutes les occasions de trouver un peu d'ombre sont bonnes et je ne les manque pas...



Un pause abreuvoir bien frais....C'est ma tournée..



Et les rares ruisseaux bouillonnants sont les bien venus pour se rafraîchir...



Tant la chaleur qui monte du sol est étouffante : l'orage s'annonce pour ce soir !
Au revoir Montlude ...



J'arrive enfin, un genou douloureux, au lavoir de Canejan, en plein travaux de restauration.
La balade touche à sa fin et la journée fut belle, sauvage et très solitaire.



Pour terminer, j'ai puisé dans mes archives cette photo prise au printemps 2017, en point d'honneur à ce beau petit village où mes grands parents, ma mère et son frère avaient résidé quelque temps, avant la guerre civile...

A la prochaine, les amis...